Introduction au ski freestyle
Né dans les années 90 le ski freestyle se pratique dans des espaces bien définis tels que « snowpark» ou en hors-piste.
C’est une discipline du ski alpin qui a subi les influences d’autres sports d’hivers comme le ski de bosses, le saut acrobatique et le half-pipe.
Les freestyleurs réalisent des figures dans l’espace ou en l’air, à travers des modules (structures en neige ou en métal) appelés tricks et tiennent leurs skis de façons diverses durant les sauts (grabb) tout en finissant en beauté sur leurs deux pieds (fakie ou switch).
Les freestyleurs ou rideurs (personnes pratiquant le freestyle) sont des amateurs de sensations fortes, offrant au public un spectacle fabuleux à travers les «dynastiques » et les sauts extrêmes qu’ils réalisent.
Cette pratique doit son existence à un intérêt particulier, largement porté sur les sauts par les compétiteurs de ski de bosses au dépend des godilles.
Au fil du temps, les freestyleurs ont créé et développé de nouvelles figures, imposant ainsi le freestyle comme un sport de ski à part entière marquant l’avènement du concept « new school»
Les rideurs sont en quête perpétuelle d’innovation, de performance, d’évasion et présentent à chaque fois au public un spectacle digne d’un effort permanent et d’une perfection absolue.
Les différents sauts effectués lors d’un freestyle sont actuellement au nombre de 11. On peut citer en exemples, les «Big air», « box », «cactus», «hip», «step-up», «Half-pipe».
Les disciplines de freestyle les plus connues sont quant à eux au nombre de 5 et on les pratique en compétition : le «big air», «le half-pipe », «le slopestyle», le « boardercross» et le « ski cross» qu’on retrouve à travers des techniques de base telles que :
Le slide, qui est une technique qui consiste, pour le rideur, à glisser sur une barre de silde qui facilite les rotations. Cette barre peut être large de 20 à 30 cm.
Le switch, qui se traduit comme étant le fait de passer de la posture avant à celle en arrière. Le skieur peut faire des rotations en switch ou atterrir en switch après une rotation à nombre impairs de demi-tours. Lorsqu’un rideur skie en arrière, on dit qu’il skie en faki ou en switch ou encore en cab dans le jargon des freestylers confirmés.
Le flip, très difficile à faire, il offre une représentation magique. C’est en fait une rotation verticale durant laquelle le freestyleur met « ses pieds vers le haut et la tête vers le bas». Elle est réalisée soit en avant (front flip), soit en arrière (back (flip).
Le front flip est plus difficile à effectuer que le back flip car pendant ce premier, le freestyleur a les yeux tournés vers le haut et ne voit pas ou il atterrira, contrairement au back flip pendant lequel il à les yeux qui regardent là où il va atterrir.
Les tricks, réalisés en avant ou en arrière, sont des rotations qui mixent d’autres techniques et on y retrouve des rotations désaxées, du switch quand le rideur part de l’arrière pour réaliser sa figure, des rotations accomplies dans un sens contraire à celui auquel le rideur fait ses rotation habituellement.